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homosexualité et homophobie - Page 2

  • Gaylib

    France: le débat sur le mariage gay s’invite aussi à droite

    MONDE - PRESIDENTIELLE

    Le mouvement GayLib tente de faire entendre sa voix dans le parti de Sarkozy. Pas simple.

    PARIS/MATHIEU VAN BERCHEM
    Publié le 23 juin 2006

    «Je me tue à expliquer aux élus que la question du mar iage homosexuel va peser sur l'élection présidentielle.» Cet après-midi, Stéphane Dassé s'en ira parader à la Gay Pride parisienne. Cet homme rangé, approchant la quarantaine, et qui n'a rien du militant subversif, animera le char de Gaylib, mouvement qu'il a fondé avec d'autres il y a quatre ans. «Nicolas Sarkozy nous a encouragés à y aller cette année», confie le conseiller exécutif de l'UMP.

    Homosexuel, partisan du mariage gay… et de droite. Le choix ne va pas de soi, dans un grand parti encore marqué par un certain traditionalisme sur les questions de mœurs. Il y a huit ans, le débat sur le PACS avait provoqué... (la suite)
  • Une vague de fond!

    vendredi 23 juin 2006, mis à jour à 09:06

    Gay pride

    medium_homoparentalite.jpg

    Le casse-tête homo par Marie Huret, Jacqueline Remy

    A un an de la présidentielle et à l'occasion de la Marche des fiertés, demain, le débat sur l'homoparentalité a fait une entrée fracassante sur la scène politique. A gauche comme à droite, chacun est sommé de prendre parti. 

     

    'est une vague de fond. La cause homo déferle sur la classe politique, emportant au passage toutes les réticences, toutes les précautions. L'un après l'autre, les élus baissent la garde, sur le ton du «pourquoi pas?». Il y a vingt-cinq ans, l'homosexualité était encore inscrite dans la nomenclature des «désordres mentaux». Aujourd'hui, les politiques se disent: pourquoi, après tout, ne pas laisser les gays se marier? Pourquoi ne pas parrainer l'homoparentalité?

    ... (la suite) 

     

  • En France, c'est depuis 1981!

    La Gay Pride 2006 demande l’égalité maintenant !

    Cette année, le mot d’ordre pour la Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans demande une réelle égalité de droits autour notamment du mariage et de l’homoparentalité. Au programme de cette édition, les revendications :

    • Lutter contre les discriminations : Les associations gay, lesbiennes, bi et trans demandent que se poursuivent la lutte contre les discriminations (extension du principe d’égalité de la Constitution française sans distinction d’orientation sexuelle, d’identité de genre, ratification du protocole de la Convention européenne sur l’interdiction générale de la discrimination, facilitation des procédures de changement d’état civil pour les trans et meilleure lutte contre la discrimination des personnes vivant avec le VIH).
    • Combattre l’homophobie, la lesbophobie et la transphobie : Au-delà des deux lois adoptées en 2000 et 2003, les associations demandent d’accorder le droit d’asile aux personnes persécutées en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre et de lutter contre toutes les discriminations en éduquant notamment au respect de la diversité des sexualités et des identités de genre.
    • Reconnaître la diversité des unions et réformer la famille : Ils demandent une réforme du pacs (signature en mairie, fiscalité) et la suppression des différences avec le mariage, ainsi que la réforme le code civil pour ouvrir le mariage et l’adoption d’enfants aux couples de même sexe ou aux personnes célibataires, et assurer l’égalité d’accès aux procédures de procréation médicalement assistée.

     

  • L'homoparentalité, ou la famille à recomposer

    LE MONDE | 22.06.06 | 15h03  
        
    Comment livrer son expérience de père homosexuel, à un an de l'élection présidentielle et alors que le Parti socialiste a inscrit l'homoparentalité dans son projet pour 2007 ? Comme un ballon d'essai aux lecteurs, qui sont aussi des électeurs.

    Mieux qu'un sondage, l'ouvrage de Christophe Girard suscite des réactions en tout genre et en direct : "Un patron m'appelle parce que sa fille est lesbienne et veut pratiquer l'insémination artificielle ; un homo immigré me remercie de lui donner un peu d'air... Ces derniers jours, trois femmes m'ont même proposé que je sois le père de leur enfant !", s'exclame l'adjoint à la culture du maire de Paris, Bertrand Delanoë.

    Une mine pour Ségolène Royal, qui travaille avec M. Girard sur ces questions et se dit prête aujourd'hui à porter une telle réforme, sans brusquer l'opinion.

    Le livre sort au bon moment. Fin 1998, M. Delanoë, alors sénateur, avait fait son coming out en révélant son homosexualité, avant d'entrer en campagne pour les élections municipales. Aujourd'hui, M. Girard, passé des Verts au PS, lève un nouveau tabou en livrant un témoignage, sobre, de sa relation avec son fils, né d'une aventure avec une femme au début des années 1980.

    L'ouvrage a été largement médiatisé. Claire Chazal l'a présenté à la fin du journal télévisé, sur TF1, un dimanche soir. Cerise sur le gâteau, un groupe de 289 parlementaires (UMP et quelques UDF, comme le porte-parole François Sauvadet) a réagi en dénonçant une "apologie de l'homoparentalité". Merci de raviver le clivage droite-gauche, leur répond Christophe Girard, qui a toutefois reçu "un petit mot sympathique de Nicolas Sarkozy".

    Au-delà du récit personnel, M. Girard affirme que l'égalité sexuelle, loin d'être une préoccupation de nantis, est un enjeu social (coup de coude à la gauche). Il observe ainsi des "régressions" et voit se développer "une nouvelle homophobie et une nouvelle misogynie, doctrinales (...), qui se propagent peut-être plus facilement encore dans les milieux défavorisés". "Quand verra-t-on la fin de ces bricolages pour avoir un enfant ?", s'interroge-t-il, en évoquant ces couples homosexuels qui partent à l'étranger pour pratiquer l'insémination artificielle ou avoir recours aux services d'une mère porteuse. C'est, selon lui, "la porte ouverte à la discrimination par l'argent, donc à l'injustice". L'école a un rôle à jouer en présentant aux élèves "les différents modèles sociaux et familiaux".

    La famille doit être "réinventée". "Presque partout dans le monde, une grand-mère, des soeurs, une mère se partagent l'éducation des enfants sans que la figure masculine n'intervienne. Quel est cet obstacle invisible auquel sont confrontés les pères et leurs enfants ?" A chacun de "composer" sa famille, plaide Christophe Girard, qui a eu des enfants en tutelle.

    Son compagnon "fait un peu figure d'oncle" pour son fils. "Juger d'emblée que ce modèle ne permet pas à l'enfant de s'épanouir est un peu rapide, un peu creux", dit-il. "De fait, les référents masculins/féminins sont partout, dans les journaux, à la télévision, dans les magasins, à l'école, sur le palier (...) Je considère que l'on doit habituer le plus possible les enfants à vivre aussi à l'extérieur du cercle familial", affirme M. Girard, qui lâche le mot : "pluriparentalité".

    En annexe, il propose de modifier des articles du code civil, relatifs au mariage et à l'autorité parentale. "Ce qui changerait la vie" (clin d'oeil au slogan de François Mitterrand, en 1981).

    M. Girard aurait-il envie de devenir, un jour, ministre des familles?
    PÈRE COMME LES AUTRES de Christophe Girard. Hachette Littératures, 94 pages, 8 €.
    Clarisse Fabre
    Article paru dans l'édition du 23.06.06

  • Royal défend l'union et l'adoption gays!

    NOUVELOBS.COM | 19.06.06 | 17:16

    Après des années de réticence, la candidate à la candidature socialiste a changé d'avis.

    Ségolène Royal (Sipa)
    Ségolène Royal (Sipa)

     

    A près des années de réticences, Ségolène Royal se déclare désormais en faveur du mariage entre personnes de même sexe et du droit à adopter pour les couples homosexuels.
    Dans un entretien accordé au magazine Têtu, qui sort mercredi 21 juin, l'ancienne ministre de la Famille revendique ces évolutions de société au nom de la lutte contre les discriminations et en vue de l'avènement d'une "République du respect".
    "L'essentiel, c'est l'égalité des droits et des dignités et la possibilité donnée à chacun d'assumer sa liberté", explique la "présidentiable" socialiste préférée des sondages.
    "Si une majorité de gauche est élue (en 2007), elle votera un texte mettant en application ce projet", promet-elle. Il faut que la loi permette le mariage homosexuel "mais sans l'imposer comme norme".

    ... (la suite)

  • Mariage, parentalité : la proposition de loi socialiste

    Au moment où François Hollande rencontre l’Inter-LGBT, le PS boucle son projet pour 2007. L’ouverture du mariage aux couples de même sexe et l’homoparentalité y figurent. E-llico dévoile la proposition de loi socialiste sur ces questions. Il y a deux ans - déjà - le PS s’engageait, par vote en bureau national, à légiférer pour ouvrir le mariage aux couples de même sexe et à prendre en compte l’homoparentalité. Une commission de parlementaires socialistes est alors composée, dirigée par le député de Paris Patrick Bloche. Mission lui est confiée de rédiger une proposition de loi. Cette proposition de loi existe aujourd’hui. Elle vise, selon son intitulé, à "ouvrir le mariage aux couples de même sexe et aménager les conditions d’exercice de la parentalité". Pour le PS, le mariage, "produit de l’histoire de notre société" a "lui-même beaucoup évolué". Il peut encore changer et, surtout, doit le faire.

    Histoire d’être clairement compris, le PS écrit que cette "proposition de loi ouvre le mariage aux couples de même sexe avec toutes ses conséquences. Elle ne change ni ne remet en cause aucun droit acquis des couples hétérosexuels mariés (…) Elle interdit d’appuyer le refus de l’adoption par une seule personne sur l’orientation sexuelle du demandeur. Concernant l’adoption conjointe et l’adoption de l’enfant du partenaire, le droit découle du mariage. Cette proposition de loi permet donc l’accès à ces dispositifs aux couples homosexuels mariés. Elle propose aussi d’étendre l’adoption de l’enfant du partenaire aux couples pacsés." Par ailleurs, une "même ouverture est proposée pour l’accès au dispositif d’assistance médicale à la procréation pour les couples mariés, pacsés, ou concubins stables."

    La proposition de loi propose une nouvelle rédaction de nombreux articles du code civil : l’article 1 de la proposition de loi stipule ainsi que désormais : "Le mariage peut être contracté par deux personnes de sexes différents ou de même sexe".
    En matière d’adoption, un des articles réformant le code de l’action sociale et des familles stipule que "L’orientation sexuelle ou l’identité de genre du candidat à l’adoption ne peut être un motif opposable à sa requête ni ne peut motiver un retrait d’agrément", etc.

    Signalons, à défaut d’être exhaustif sur l’ensemble des mesures proposées, que le texte du PS permettra une mise en cohérence complète du code civil. Par exemple : les mentions mari et femme sont remplacées par époux lorsque c’est nécessaire. Ce qui devrait permettre d’éviter toutes les chausse-trappes juridiques.

    La loi, c’est pour quand ?

    La proposition de loi du PS a été adressée en avril à Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l’Assemblée Nationale, et à Jean-Pierre Bel, président du groupe PS au Sénat. Pour le moment, il n’y a pas eu de débats sur ce texte dans ces deux groupes. Aucune date n’est donc arrêtée pour un dépôt (geste éminemment symbolique) de la proposition de loi. Le député Patrick Bloche envisageait dans "Libération" (1) un dépôt avant le 24 juin.

    De toute façon, ce texte ne pourra pas être adopté sous l’actuelle majorité. Il faudra donc attendre au minimum 2007. Parallèlement, le PS poursuit la finalisation de son projet pour les prochaines échéances. Ce projet, dont une première mouture a été examinée et votée en bureau national (le 30 mai), comprend explicitement l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe. Ce projet a été de nouveau examiné le 6 juin et sera voté par les adhérents le 22 juin avant d’être définitivement adopté le 1er juillet.
    Il sera alors "irrévocable" et engagera le PS aussi bien pour l’élection présidentielle que pour les législatives. En cas de victoire de la gauche, c’est donc cette proposition de loi socialiste qui devrait être débattue puis votée.

    (1) 20 mai.

    Mis en ligne le 07/06/06

  • Gay Pride de Biarritz

    Le samedi 17 juin 2006
    medium_biarritzgaypride.3.jpg
    PROGRAMME
    A partir de 11h00:
    Pique-niques, Forum, Podium au Phare.

    16h00
    Ouverture de la Marche.

    23h00
    Nuit de la Pride - discothèque le MATA-HARI.
    RN10 - 48, av André Ithurralde
    64500 St Jean de Luz
    INFOLINE/RÉSA : 06.24.79.04.46
    Tél. : 05.59.26.04.28

    5h00
    After de la Pride - bar lounge le MAHARADJA.
    8 rue Harispe - Quartier d'Espagne
    64200 Biarritz
    Tél. : 06.75.26.87.11

     

    Vous pouvez obtenir d'autres informations en consultant le site de la L.G.P Biarritz:

    http://www.lgp-biarritz.org/

     

    La marche 2006 est la dernière avant les échéances électorales de l'année prochaine et il est très important de faire passer notre demande d'EGALITE à tous les candidats qui cherchent à obtenir nos voix!

     

    medium_gp2006.jpg

    NB: La LGP-Biarritz a besoin de volontaires pour l'organisation: bar, service d'ordre etc. Contactez-les par mail: contact@lgp-biarritz.org ou tel: 06 74 00 81 29.